Résumé
Quand Ellis était enfant, c’est ici qu’elle courait se réfugier. Par un passage dans les buissons, elle se faufilait vers la rivière. Ce petit bois, c’était son royaume à elle. Sa Forêt Sauvage.
Aussi est-ce tout naturellement qu’elle y revient se ressourcer, bien des années plus tard, après avoir découvert l’infidélité de son mari. Est-ce sa fébrilité, le tapage des jumeaux, le cri des corbeaux ? Au moment du départ, elle oublie sur le parking la nacelle où dort sa fille. À son retour, Viola a disparu. La forêt s’est refermée sur le bébé, ne laissant, sous les branches, que des larmes. Rongée par la culpabilité, Ellis entame un long exil au coeur du bois pour se reconstruire. Car la nature est le seul remède qu’elle ait jamais connu…
L’avis de Cassandre
Ellis est mariée à un fils de Sénateur. Ils ont trois enfants : des jumeaux de quatre ans et un bébé de deux mois prénommé Viola. Leur vie vole en éclats quand Ellis oublie son bébé sur un parking et que lorsqu’elle fait demi-tour, Viola s’est volatilisée. Ellis sombre dans une profonde dépression et décide de quitter sa famille et de retourner sur les traces de sa propre enfance, à proximité de la forêt. En parallèle, nous suivons Raven, une enfant très proche de la nature, elle aussi. Deux personnages qui évoluent en parallèle, deux histoires aussi captivantes l’une que l’autre.
Quand je débute un pavé (620 pages cette fois), j’ai toujours une appréhension. Celle-ci a vite été balayée quand j’ai lu presque la moitié d’un seul coup. L’écriture de Glendy Vanderah me plaît toujours autant. J’adore sa plume, pleine de sensibilité et de délicatesse. On aborde des sujets complexes tels que la maternité, l’enfance, les adieux mais aussi la beauté et les ressources de la nature. Les descriptions des paysages m’ont fait voyager, cela m’a donné envie de partir aux Etats-Unis et de camper !
La seule retenue que j’ai pu avoir, c’est pour son dénouement un peu trop convenu qui contraste avec la dureté de la première partie.
En définitive, Dans la forêt des larmes est un beau roman qui a su me captiver du début à la fin !
Dans la forêt des larmes de Glendy Vanderah, paru en août 2024 aux éditions Pocket, 624 pages, 10,30€