Auteur/autrice : Cassy

Kiara tome 2 de Hazel Diaz

Résumé

Kiara a été élevée pour être une machine de guerre à la solde de son père, un chef de gang respecté. Lors d’une mission, elle croise le chemin du dangereux et charismatique Amir Ben Khalif.
Dès le premier regard, c’est l’explosion entre eux, mais elle est obligée de collaborer avec lui autour d’un mystérieux projet impliquant toutes les organisations mafieuses du monde.
Après avoir découvert ce secret, Kiara se rend compte qu’elle ne peut faire confiance à personne. Impossible de se fier à son père, ni à ceux qu’elle considérait comme des alliés.
Trahie, elle décide de faire cavalier seul pour mettre la main sur le dernier élément du puzzle. Elle se retrouve face à Amir, plus déterminé que jamais à devenir le grand gagnant de cette course au pouvoir ultime. Mais l’attirance fusionnelle qu’ils ressentent l’un pour l’autre pourrait remettre en question tous leurs projets…

L’avis d’Audrey

Nous retrouvons Kiara et Amir qui ont appris à se connaître et qui vivent maintenant avec leurs amis, devenus leur famille. 

Kiara découvre qu’Amir lui a caché un secret et qu’elle a été manipulée par tout le monde. Elle décide donc de faire cavalier seul car elle ne peut plus faire confiance à personne. 

Tout comme dans le premier tome, j’ai trouvé certaines répliques ou même certaines scènes un peu redondantes et cela m’a un peu plus dérangée. L’utilisation d’insultes m’a aussi lassée. Je conçois que les personnages de ce livre évoluent dans des gangs, mais lire les mêmes insultes trois fois sur la même page, cela alourdit la lecture.

Malgré ce bémol concernant le langage cru de l’histoire, j’ai aimé l’évolution des sentiments entre nos deux personnages principaux. Ils commencent (enfin) à admettre qu’ils s’apprécient, voire même davantage. J’ai aimé suivre l’évolution des relations qu’entretient Kiara avec ses amis rencontrés dans le premier tome mais aussi rencontrer les nouveaux amis qu’elle se fait dans ce roman.

J’ai aussi apprécié le fait de découvrir les origines d’Amir, son enfance mais aussi ses secrets qu’il dévoile progressivement à Kiara. 

En bref, c’est une lecture-détente facile à lire et sans prise de tête !

Kiara tome 2 de Hazel Diaz, paru en septembre 2024 aux éditions L’Archipel, 552 pages, 20€

Pas si mâle de Fabien Fernandez et Line Hachem

Résumé

Mathis est en terminale et un peu perdu : une mère presque absente, un beau-père viril qui le pousse sans cesse au conflit, une fin d’année difficile entre réussir son bac et entrer dans cette école d’animation qui lui importe tant. Mais surtout, Mathis souffre de la disparition de son père, un militaire de carrière. C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase pour cet adolescent en quête d’identité qui passe son temps à jouer au plus malin avec les filles pour amuser la galerie. Et un jour, poussé par ses amis, pour être un « vrai mec », il fait le pari de « pécho » Léa. Léa, dont il est secrètement amoureux. Elle le rembarre sèchement. Peu fier de ce qu’il a fait, il tente maladroitement de se racheter, mais cela ne fait qu’envenimer les choses. Alors, quand son dossier pour l’école de ses rêves est détruit par une fuite d’eau, ça n’arrange pas sa situation. Que faire ? Qui devenir et aux yeux de qui doit-il exister pour devenir un homme ? Comment se faire pardonner par Léa ? Comment réagir quand une lettre de son père lui parvient enfin après des mois d’absence et d’inquiétude ? 

L’avis de Cassandre

Poéstrip est une collection récente des éditions Nathan. Sa particularité est que chaque titre est une adaptation libre et moderne d’un poème en roman graphique. L’objectif est de donner envie aux adolescents et jeunes adultes de s’intéresser à la poésie avec une approche originale. Pas si mâle est une variation graphique autour du poème Tu seras un homme, mon fils de Kipling. Je ne l’avais jamais lu et c’était l’occasion pour moi de le découvrir.

Mathis est un élève de terminale qui rêve d’intégrer une école d’animation. Si sa mère le soutient, son beau-père préfère le rabaisser et lui recommander de « trouver un vrai métier ». Le père de Mathis est un militaire porté disparu depuis des mois. Enfin, une fille du lycée lui plaît mais le jeune homme ne sait pas du tout comment s’y prendre. Bref, il se sent seul et totalement perdu.

A l’heure de #Metoo, Pas si mâle est une réflexion sur la masculinité, la virilité et sur la place qu’occupent les hommes dans la société actuelle. Plus généralement, on parle d’adolescence, de cette période charnière où on doit choisir une orientation professionnelle. Et indirectement, on choisit quelle personne on souhaite devenir et qui prendre pour modèle. Mathis est un adolescent qui sonne vrai. Il commet des erreurs, s’emporte contre les mauvaises personnes mais il est avant tout un humain en quête de repères.

Enfin, j’ai aimé les illustrations bicolores, en nuances de jaune et de bleu. Les dessins sont modernes et actuels et plairont au plus grand nombre. Un bonus qui apporte un vrai plus : on trouve bien sûr le poème à la fin mais aussi les coulisses d’écriture et d’illustration de ce titre. Une collection à suivre !

Pas si mâle de Fabien Fernandez et Line Hachem, paru en septembre 2024 aux éditions Nathan, 96 pages, 23,95€

Promenade dans l’arbre d’Emiri Hayashi

Résumé

Une nouvelle promenade poétique à animer du bout des doigts.
A la découverte d’un arbre majestueux et de ses habitants, des racines à la cime.

Depuis les insectes sous ses racines, en passant par les lapins qui jouent à son pied, le hibou dans son tronc, jusqu’aux oiseaux dans ses branches…

Une promenade bucolique à la rencontre de tous les habitants de l’arbre, comme une grande maison ! 

L’avis de Cassandre

Si vous aimez la littérature jeunesse, je suis certaine que vous connaissez l’illustratrice japonaise Emiri Hayashi. Elle a illustré de très nombreux albums et on reconnaît immédiatement son univers coloré et ses personnages tout en rondeurs. Promenade dans l’arbre s’adresse aux tout-petits, à partir de 6 mois. Le format carré est idéal, ni trop petit ni trop grand, il peut être emporté partout. Il s’agit d’un album à tirettes où on peut déplacer et faire coulisser des éléments du décor. Dans ce titre, nous explorons un arbre majestueux et découvrons les insectes et animaux qui l’habitent. Il y a la vie souterraine, ceux qui escaladent le tronc, le hibou qui se niche, les oiseaux dans les branches… Les décors sont ultra colorés et attirent immédiatement l’attention. Les détails sont en reliefs grâce à des nervures argentées et des éléments métallisés. Un univers doux et chatoyant, succès garanti chez les bébés !

Promenade dans l’arbre d’Emiri Hayashi, paru en juillet 2024 aux éditions Nathan, 10,99€

Deux mois chez Andréa de Julien Dufresne-Lamy

Résumé

Été 1998. Parce que sa mère est malade, Aurélien, un adolescent de 16 ans, passe l’été chez son oncle Andrea qu’il n’a pas vu depuis des années. Alors qu’Andrea est en plein chagrin d’amour, le jeune garçon part à la découverte de la ville balnéaire et rencontre William, un jeune Anglais en vacances qui ne le laisse pas indifférent.

L’avis de Cassandre

L’histoire se déroule en 1998. Nous rencontrons Aurélien, un adolescent dont la mère vient d’être hospitalisée. Son oncle, Andrea, la petite trentaine, le prend tout l’été sous son aile, en Bretagne.

Aurélien ne connaît que trop peu son oncle. Cet été, c’est aussi l’occasion d’apprendre à se découvrir, à s’apprivoiser. Notre adolescent a vécu des choses très difficiles, en particulier les problèmes d’addiction dont souffre sa mère. On suit son triste parcours, sa lente dégringolade. J’ai ressenti beaucoup d’empathie pour Aurélien, un adolescent qui doit ruser, mentir pour dissimuler ce qu’ils traversent à la maison. J’ai également aimé Andrea, un oncle assez taiseux qui dissimule les cicatrices d’une récente rupture amoureuse.

Au cours de cet été, Aurélien rencontre William, un Anglais en vacances à Saint Malo. Il éprouve très vite des sentiments à son égard mais seront-ils réciproques ?

Ce roman parle d’adolescence, d’alcoolisme, d’homosexualité, de coming-out mais aussi d’amour et d’amitié. J’ai aimé l’immersion dans les années 1990, les Walkman, la coupe du monde 1998, la playlist de l’époque qui me ramène immédiatement en enfance. Une belle lecture sous les timides rayons du soleil breton.

Deux mois chez Andréa de Julien Dufresne-Lamy, paru en août 2024 aux éditions Nathan, 304 pages, 15,95€

Au dodo les petits dinos de Charlotte Roederer

L’avis de Cassandre

A la maison, nous adorons la collection Au dodo des éditions Nathan. Les albums aux pages cartonnées épaisses ont tous une couverture bleu nuit. Il s’agit de livres accessibles aux tout-petits à partir de six mois. Le principe est le même pour chaque titre. Les animaux sont présentés en famille et par espèces sur chaque double-page. L’enfant peut faire coulisser avec son doigt les yeux des animaux pour les faire dormir. Un petit texte accompagne les images. Dans cet opus, au dodo les diplodocus, les tricératops, les stégosaures etc. ! A la fin, tout ce beau monde s’est endormi, Bébé peut aller se coucher à son tour ! Comme les autres tomes, celui-ci est très joli. Les dinosaures sont colorés et on adore leurs grands yeux ronds. Un album adapté aux toutes petites mains et qui capte l’attention des bébés !

Au dodo les petits dinos de Charlotte Roederer, paru en juillet 2024 aux éditions Nathan, 8,95€

Big Girl de Mecca Jamilah Sullivan

Résumé

Malaya Clondon, huit ans, soixante-seize kilos. Sa mère s’obstine à la traîner chaque semaine à des réunions Weight Watchers qu’elle déteste.
Partout, son corps hors norme est montré du doigt et considéré comme un problème. À la maison, les femmes de sa famille lui font subir une pression étouffante. Sur les bancs de son école pour riches Blancs de l’Upper East Side ou dans le Harlem tumultueux des années 1990, Malaya endure critiques et discriminations. La petite fille grandit au rythme du hip-hop et devra apprendre à briser les stigmates qui entourent le corps des femmes pour enfin embrasser son propre désir

L’avis de Cassandre

Malaya est une fillette de huit ans que nous rencontrons à Harlem dans les années 1980 et que nous suivrons jusqu’à l’adolescence. Elle est décrite comme une petite fille noire et obèse. Son quotidien est rythmé par les réunions Weight Watchers, le comptage de calories, les visites chez le médecin et les disputes entre ses parents. Le poids de Malaya est l’obsession de son entourage alors même que la fillette n’en a pas conscience. Derrière l’apparence physique, se cache une Malaya qui aime peindre, écouter de la musique, jouer avec ses amis.

La mère et la grand-mère de Malaya ont elles-mêmes des problèmes de poids et ont subi les moqueries. Elles projettent sur Malaya leurs propres craintes et plus elles insistent, plus la petite fille se réfugie dans la nourriture. Mais Big Girl est avant tout un roman social qui parle de différentes formes de discriminations : la grossophobie et le racisme essentiellement. On s’attache à ce personnage principal qui essaie de trouver sa place dans une société étroite d’esprit. J’ai particulièrement aimé son père qui l’aime pour ce qu’elle est et voit en sa fille toute la lumière qu’elle dégage.

Big Girl est un roman immersif dans le Harlem des années 80-90. Mecca Jamilah Sullivan brosse des portraits de femmes étoffés et un personnage principal lumineux et déterminé.

Big Girl de Mecca Jamilah Sullivan, paru en août 2024 aux éditions Pocket, 432 pages, 9€

Cucul de Camille Emmanuelle

Résumé

Le jour, Marie Couston est prof de français contractuelle dans un lycée. La nuit, elle écrit sous pseudo de la romance érotique. Mais lorsque son éditrice exige qu’elle abandonne ses romans cucul pour de la dark romance, Marie voit rouge. En clair, on lui demande de rendre sexy des violences conjugales et sexuelles… Sans regret, et un peu saoule, Marie décide de tuer son personnage principal avant de s’endormir.

Au réveil, elle n’en croit pas ses yeux : un inconnu est assis sur son canapé. L’homme, très beau dans son costume sur mesure hors de prix, lui explique alors le plus sérieusement du monde qu’il est James Cooper, le mâle alpha de sa romance et de ses fantasmes…

L’avis de Cassandre

Marie Couston est prof de français en CDD dans un lycée privé parisien. Elle peine à joindre les deux bouts et accepte d’écrire de la romance sous pseudonyme. Elle se prête facilement au jeu jusqu’à ce son éditrice lui demande d’écrire de la dark romance. Et plus il y a des scènes de violence, de domination voire pire, mieux c’est pour elle. Marie ne se reconnaît plus du tout là dedans et décide de faire mourir son personnage principal masculin. Mais le lendemain matin, celui-ci débarque chez elle, en chair et en os. Dans quels draps Marie s’est-elle fourrée ?

Cucul est un roman que j’ai lu en une seule journée. Je l’ai trouvé très prenant et surtout, très drôle. J’ai adoré Marie, cette trentenaire fauchée et malheureuse en amour. Elle a un sens de la répartie très puissant et envoie régulièrement de délicieuses punchlines. James Cooper, son personnage et sa créature est drôle malgré lui. Il est parfaitement inadapté à la vie réelle et les situations cocasses s’enchaînent. Cucul est une mise en boîte de la Dark Romance qui invite à la réflexion. Qu’est-ce qui pousse les femmes, parfois tout juste adolescentes à aimer cette littérature qui prône la violence ?

Un roman drôle avec lequel je n’ai pas vu le temps passer !

Cucul de Camille Emmanuelle, paru en octobre 2024 aux éditions Seuil, 256 pages, 19,50€

Living with boys de Neavys

Résumé

À l’âge de seize ans, Drew est devenue muette, un mystère que sa famille n’a jamais pu résoudre.
Depuis ce jour, la jeune femme a toujours vécu dans l’ombre de ses parents.
Lorsqu’elle est contrainte d’emménager chez son frère jumeau, Drew s’impose une règle : ne pas attiser la colère de ses nouveaux colocataires. Mais elle enfreint cette règle dès sa première nuit en brisant une mystérieuse fiole appartenant au plus froid et solitaire de ses colocataires : Khaulder.
Drew se retrouve alors pourchassée par des personnes aussi terrifiantes que des démons, tandis que ses colocataires sont traqués par des mercenaires déterminés à découvrir leur secret. Tous ses problèmes s’enchaînent ainsi à une vitesse folle. Drew parviendra-t-elle à survivre dans cette colocation mouvementée ?

L’avis d’Audrey

Dans ce roman, nous faisons la rencontre de Drew, une jeune fille de seize ans, qui n’adresse la parole qu’à sa famille, suite à des évènements survenus dans son passé. Lorsque sa mère et son beau-père décident de faire le tour du monde, Drew est contrainte d’aller vivre quelques mois chez son frère Logan et ses colocataires.  Drew y fait la rencontre de Khaulder, l’énigmatique propriétaire de la maison ainsi que ses mystérieux amis surnommés les sept démons par le reste de la colocation. Ces sept individus ne sont pas des êtres fantastiques, mais ils sont effrayant par leur attitude. Nous nous demandons à plusieurs reprises comment Khaulder peut être ami avec eux, alors qu’ils terrifient tous les habitants de la colocation.  

J’ai aimé l’évolution des sentiments de Drew vis à vis de chacun des personnages. Que cela soit avec son frère, avec Khaulder ou Xercès l’un des démons. On découvre des personnes comme Ernest, qui m’ont fait rire à de très nombreuses reprises, ou bien Chad qui m’a ému. 

Living with boys est un roman que j’ai repéré grâce à sa jolie couverture. En lisant le résumé, j’ai eu l’impression que nous allions avoir à faire à une histoire surnaturelle / fantastique, alors qu’il n’en est rien. Ce livre est idéal pour passer un bon moment sans prise de tête, les pages défilent rapidement. Une bonne surprise ! 

Living with boys de Neavys, paru en octobre 2024 aux éditions L’Archipel, 336 pages, 18€

L’heure bleue de Paula Hawkins

Résumé

Après son décès, Vanessa Chapman, artiste à la renommée mondiale, laisse à la postérité des peintures, des sculptures et beaucoup de questions. Pour quelle raison avait-elle décidé d’acheter Eris, une île écossaise accessible uniquement à marée basse, et d’y vivre recluse dans sa grande demeure ? Qu’est-il arrivé à son mari, mystérieusement disparu vingt ans plus tôt ? Quels étaient les liens véritables entre Vanessa et Grace Haswell, son amie et exécutrice testamentaire, qui vit toujours sur Eris ? Lorsqu’une étrange découverte conduit James Becker, un expert en œuvres d’art, sur l’île, il est loin de s’imaginer tous les secrets auxquels il va être confronté.

L’avis de Cassandre

Après un excellent premier roman, La fille du train, j’étais ravie de pouvoir découvrir ce nouveau titre de Paula Hawkins. James Becker travaille pour une fondation en charge des œuvres de la défunte Vanessa Chapman. Quand James est contacté car l’une des œuvres artistiques de Vanessa contiendrait un os humain, celui-ci va devoir plonger dans le passé de l’artiste. Celle-ci vivait depuis de nombreuses années sur l’île d’Eris, uniquement accessible à marée basse. Il va rencontrer Grace, l’amie et exécutrice testamentaire de Vanessa. Nous suivons ces deux personnages ainsi que Vanessa, via des extraits de journaux intimes.

Quand j’ai débuté ce roman, je m’attendais à un thriller. Je pensais qu’il y aurait de nombreux rebondissements sur une île à l’atmosphère inquiétante. J’ai été assez déroutée par cette lecture. D’un côté, j’ai trouvé la première partie assez addictive. Je me suis rapidement prise au jeu, j’avais envie d’embarquer sur l’île et découvrir les secrets de cette artiste. Mais la lenteur du récit a finalement alourdi ma lecture. Il y a très peu d’action, l’essentiel se situant dans les tous derniers chapitres. Il s’agit avant tout d’un roman d’ambiance.

Du côté des personnages, j’ai peiné à m’attacher à eux. Je n’ai pas ressenti d’empathie pour leurs histoires personnelles, il m’a manqué quelque chose.

Pour conclure, un roman dont je ressors plutôt déçue. Une ambiance froide, intrigante mais je suis restée en surface, dommage ! Merci à Babelio et aux éditions Sonatine pour cette lecture.

L’heure bleue de Paula Hawkins, paru en octobre 2024 aux éditions Sonatine, 384 pages, 23€

Boris, Babette et tous les squelettes de Lyse Leroy et Tanya Esch

Résumé

Lorsque la voisine de Boris lui demande de s’occuper de son animal de compagnie, Babette, Boris n’hésite pas une seconde. Oui, mais voilà, les parents de Boris sont 100% anti-animal de compagnie…! Boris va alors devoir redoubler d’inventité pour cacher son existence, d’autant que Babette n’est pas un animal comme les autres… Elle est jaune, marche sur deux pattes, adore la télévision et les films d’horreur… mais surtout, Babette est douée de la parole !

L’avis de Cassandre

Boris est un enfant d’une dizaine d’années. Il vit dans un appartement avec ses parents. Un jour, sa voisine du dessus lui confie la garde de Babette car elle doit s’absenter un moment. Boris, certain que ses parents ne seraient pas d’accord, décide de cacher Babette dans sa chambre.

Babette n’est pas un animal de compagnie comme les autres. On ne sait pas trop de quelle espèce elle est issue. Elle ressemble un peu à une belette, un peu à un chat ou à un furet. Sauf qu’elle est jaune, marche sur ses deux pattes, mange des chips devant la télévision et surtout, Babette parle. Et sans parler de ses goûts douteux pour le morbide !

Ce roman graphique est un gros coup de coeur. D’une part, j’ai adoré son personnage central, Babette est très drôle et cela donne des situations hilarantes. Babette a un seveu sur la langue et est très attirée par les shquelettes. Boris fait tout pour la contenter, jusqu’à ce que la situation lui échappe. J’ai trouvé ce titre très original. On embarque volontiers dans cet univers décalé. Si l’humour est très présent, il y a une certaine réflexion sur la différence, l’inclusion et le racisme. Pour conclure, ce titre n’a à mes yeux que des qualités !

Boris, Babette et tous les squelettes de Lyse Leroy et Tanya Esch, paru en septembre 2024 aux éditions Nathan, 160 pages, 20€